La JSK à pied d'?uvre à Owerri
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En prévision de sonsixième et dernier match de poules prévu, demain dimanche à 15h, austade d'Owerri, devant les Nigérians de Heartland, la JSK a déjà ralliéla capitale de l'État d'Imo, située au sud du Nigeria, depuis hier, àl'aube. Initialement prévu jeudi dernier, à 17h, le décollage del'avion charter affrété par le ministère de la Jeunesse et des Sports,s'est finalement effectué vers 19h de l'aéroport internationalHouari-Boumediene, mais l'ambiance était réellement de mise au sein dela délégation kabyle du fait que la JSK était déjà assurée de préserversa première place du groupe dans tous les cas de figure. Outrel'absence de quatre joueurs-clés, en l'occurrence Asselah et Oussalah,tout deux suspendus, ainsi que les deux attaquants Aoudia et Tedjar,mis au repos en prévision des demi-finales prévues le 2 octobreprochain, l'on notait aussi l'absence du président Hannachi, retenu àTizi Ouzou par des affaires personnelles. Après un vol direct de cinqheures,! la formation de la JSK est arrivée vers minuit à l'aéroportinternational de Port Harcourt, à une centaine de kilomètres de laville d'Owerri mais l'accueil fut tout simplement lamentablepuisqu'aucun dirigeant du club de Heartland ou de la Fédérationnigériane de football n'était au rendez-vous. Livrée à elle-même, ladélégation de la JSK ne savait plus à quel saint se vouer d'autant plusque les dirigeants de Heartland n'avaient envoyé qu'un minibus detrente places ne pouvant guère accueillir la délégation algérienneforte de quarante-huit membres entre joueurs, dirigeant etjournalistes. Pis encore, les formalités administratives étaienttellement lentes à l'aéroport que l'attente fut très pénible et longuede deux bonnes heures. Les joueurs de la JSK n'étaient guère au bout deleur peine car il fallait encore se farcir une centaine de kilomètresreliant Port Harcourt à Owerri, et ce, à bord d'un tacot et des taxisclandestins de fortune qui ont eu bien du mal à se fra! yer un cheminsinueux à travers la brousse. Résultat des cours! es, l'arrivée àOwerri ne s'est faite que vers quatre heures du matin, tandis que lesjoueurs et les dirigeants de la JSK ont eu bien du mal à se caser dansles chambres requises, alors que les dix-sept journalistes ayantaccompagné la formation kabyle ont dû attendre la levée du jour pourtenter de dénicher, tant bien que mal, un hôtel mitoyen, et ce, avec laprécieuse collaboration de notre attaché des affaires consulaires, M.Amarni Mouloud, dépêché par l'ambassade d'Algérieà Abuja, la nouvelle capitale fédérale du Nigeria, distante de quelquecinq cents kilomètres pour tenter, tant bien que mal, d'assisterl'équipe de la JSK et les journalistes accompagnateurs dans cevéritable safari, ce qui est conforme, en fait, à la culture nigériane.Et lorsqu'on rappellera que la formation nigériane de Heartland estdéjà éliminée de la course aux demi-finales depuis la semaine dernière,il y avait comme une démission dans l'air à Owerri et ce ! fut,malheureusement, la JSK qui devait en payer le prix. Mais à la guerrecomme à la guerre, les Canaris ont décidé de faire contre mauvaisefortune bon cœur et de ne pas faillir à leurs habitudes pour préparersereinement leur match de demain. "Si de nombreux observateurs estimentqu'il s'agit là d'une simple formalité, figurez-vous que tous lesjoueurs sont décidés à se surpasser dimanche pour réussir un bonrésultat et terminer invaincus ces poules tout en préservant notremoral à deux semaines de la demi-finale aller", dira le capitaineLamara Douicher, comme pour symboliser parfaitement la soif de vaincrede cette étonnante JSK qui n'a pas fini de nous étonner. n'est-ce pas ?
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En prévision de sonsixième et dernier match de poules prévu, demain dimanche à 15h, austade d'Owerri, devant les Nigérians de Heartland, la JSK a déjà ralliéla capitale de l'État d'Imo, située au sud du Nigeria, depuis hier, àl'aube. Initialement prévu jeudi dernier, à 17h, le décollage del'avion charter affrété par le ministère de la Jeunesse et des Sports,s'est finalement effectué vers 19h de l'aéroport internationalHouari-Boumediene, mais l'ambiance était réellement de mise au sein dela délégation kabyle du fait que la JSK était déjà assurée de préserversa première place du groupe dans tous les cas de figure. Outrel'absence de quatre joueurs-clés, en l'occurrence Asselah et Oussalah,tout deux suspendus, ainsi que les deux attaquants Aoudia et Tedjar,mis au repos en prévision des demi-finales prévues le 2 octobreprochain, l'on notait aussi l'absence du président Hannachi, retenu àTizi Ouzou par des affaires personnelles. Après un vol direct de cinqheures,! la formation de la JSK est arrivée vers minuit à l'aéroportinternational de Port Harcourt, à une centaine de kilomètres de laville d'Owerri mais l'accueil fut tout simplement lamentablepuisqu'aucun dirigeant du club de Heartland ou de la Fédérationnigériane de football n'était au rendez-vous. Livrée à elle-même, ladélégation de la JSK ne savait plus à quel saint se vouer d'autant plusque les dirigeants de Heartland n'avaient envoyé qu'un minibus detrente places ne pouvant guère accueillir la délégation algérienneforte de quarante-huit membres entre joueurs, dirigeant etjournalistes. Pis encore, les formalités administratives étaienttellement lentes à l'aéroport que l'attente fut très pénible et longuede deux bonnes heures. Les joueurs de la JSK n'étaient guère au bout deleur peine car il fallait encore se farcir une centaine de kilomètresreliant Port Harcourt à Owerri, et ce, à bord d'un tacot et des taxisclandestins de fortune qui ont eu bien du mal à se fra! yer un cheminsinueux à travers la brousse. Résultat des cours! es, l'arrivée àOwerri ne s'est faite que vers quatre heures du matin, tandis que lesjoueurs et les dirigeants de la JSK ont eu bien du mal à se caser dansles chambres requises, alors que les dix-sept journalistes ayantaccompagné la formation kabyle ont dû attendre la levée du jour pourtenter de dénicher, tant bien que mal, un hôtel mitoyen, et ce, avec laprécieuse collaboration de notre attaché des affaires consulaires, M.Amarni Mouloud, dépêché par l'ambassade d'Algérieà Abuja, la nouvelle capitale fédérale du Nigeria, distante de quelquecinq cents kilomètres pour tenter, tant bien que mal, d'assisterl'équipe de la JSK et les journalistes accompagnateurs dans cevéritable safari, ce qui est conforme, en fait, à la culture nigériane.Et lorsqu'on rappellera que la formation nigériane de Heartland estdéjà éliminée de la course aux demi-finales depuis la semaine dernière,il y avait comme une démission dans l'air à Owerri et ce ! fut,malheureusement, la JSK qui devait en payer le prix. Mais à la guerrecomme à la guerre, les Canaris ont décidé de faire contre mauvaisefortune bon cœur et de ne pas faillir à leurs habitudes pour préparersereinement leur match de demain. "Si de nombreux observateurs estimentqu'il s'agit là d'une simple formalité, figurez-vous que tous lesjoueurs sont décidés à se surpasser dimanche pour réussir un bonrésultat et terminer invaincus ces poules tout en préservant notremoral à deux semaines de la demi-finale aller", dira le capitaineLamara Douicher, comme pour symboliser parfaitement la soif de vaincrede cette étonnante JSK qui n'a pas fini de nous étonner. n'est-ce pas ?